Morlaix - Circuit des venelles - 2 - Violet

à Morlaix

3.2 km

Pédestre

Moyen

Morlaix, la ville aux 3 collines offre de nombreuses possibilités de découverte. Ce parcours commence à la Maison Pénanault, office de tourisme et Centre d'Interprétation de l'Architecture et du Patrimoine. De la place des otages vous commencez par gravir la colline Ouest de la ville, où domine la gare, puis redescendez par les venelles vers la manufacture des tabacs et le port.

Langues parlées
Documentation
- PDIPR_PR599
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Points d'intérêt

1 Maison Pénanault

2 Place des otages

3 Lavoir Collobert

4 Manufacture des tabacs

1 Maison Pénanault

La Maison Penanault abrite le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine du Pays de Morlaix, outil scientifique et ludique de découverte de ses richesses naturelles, culturelles et patrimoniales. Une exposition permanente, à la scénographie originale et attractive, vous donnera une vision d’ensemble du patrimoine local, la compréhension de son histoire et de son évolution.

2 Place des otages

Place située sous le viaduc ferroviaire, elle est encadrée de nombreuses maisons à pans de bois, de l'hotel de ville et présente en son centre un kiosque qui rend hommage aux otages déportés pendant la guerre en représailles au 24 décembre 1943, où une grenade lancée au Foyer du Soldat fait plusieurs blessés. En réponse, les Allemands rassemblent au centre ville tous les hommes âgés de 16 à 40 ans. Soixante d'entre eux seront déportés en Allemagne dans des camps dont Buchenwald, beaucoup ne reverront jamais Morlaix.

3 Lavoir Collobert

Le lavoir Collobert, est situé au bout de la venelle donnant sur la rue Gambetta. Il est le dernier de la ville à avoir gardé sa toiture. Vous y découvrirez peut être la faune cachée des eaux de source.

4 Manufacture des tabacs

Placé sur un ancien marécage, côté Léon, édifié en quatre ans de 1736 à 1740, le site est conçu comme un palais d’industrie, à la manière des salines ou des corderies royales, adapté à la transformation du tabac. Articulés autour de 2 vastes cours de déchargement, d’immenses ateliers éclairés par de hautes fenêtres reçoivent plus de 700 ouvriers, tandis que deux énormes magasins aveugles protègent les stocks de tabacs de la lumière. Puis les types de tabacs se développent pour satisfaire à la consommation des différentes classes de la société. À la fin du XIXème, 1800 personnes, essentiellement des femmes, confectionnent manuellement des cigares.