















Au cœur de la forêt de Brocéliande, les forges de Paimpont réchauffent un passé industriel révolu, encore méconnu, patiemment restauré. Là où le vert croisait le fer au bord de l’eau.
« Ding, ding dong, dong, ce sont les filles des forges… ». Si vous aimez Tri Yann, vous connaissez forcément l’endroit de nom. Les demoiselles ont déserté les forges de la chanson. Le soufflet est retombé à la fin du 19e siècle après deux siècles d’intense activité métallurgique, rendue possible par une ressource abondante en minerai de fer et en charbon de bois. Mais l’esprit des lieux est demeuré, empreint de poésie préindustrielle, presque bucolique. A deux pas de l’étang, on se balade devant la fonderie, les hauts fourneaux et les maisons des ouvriers. Traversé par les rails des wagonnets au sol, le laminoir est un modèle de restauration réussie. Une exposition, un parcours découverte et une visite commentée accompagnent utilement les pas des visiteurs.