« Oh, les beaux poissons !»
Julie nous accueille au portail. « Vite, les enchères ont commencé » : à contre-courant des transpalettes, on rejoint les salles de ventes. Cette nuit, 11 tonnes de poissons y transitent. Surgies des chambres froides, des caisses encore frétillantes sont lancées sur les tapis roulants des convoyeurs. La mâchoire d’un congre, l’aileron d’un requin émissole en surgissent parfois. Même à cette heure matinale, les yeux s’écarquillent. Noah touche la peau abrasive d’une roussette. Corentin s’émerveille de la belle parure des vieilles.
