



La star incontestée, c’est la grande plage de la Baule. Elle déroule son sable fin en arc de cercle face à l’océan. Agréable à parcourir les pieds dans l’eau, elle réunit les cousins dans les clubs de plage, invite à la baignade dans une mer apaisée et, à marée basse, offre de vastes espaces de jeux. Sur le remblai, défilent les flâneurs en marinières, les coureurs connectés à leur smartphone et les cyclistes cheveux au vent.
Plus discrètes, des criques se succèdent au-delà des ports du Pouliguen et de Pornichet. Le sentier côtier dévoile des plages d’habitués, comme celle de Bonne-Source.
Les ports qui encadrent la Baule confirment la vocation nautique de la station. Des voiles de couleurs animent l’horizon ; la baie est idéale pour s’initier aux joies du dériveur, comme l’ont fait les frères Peyron ou Pajot ! Le kite-surf, le surf et le Stand-Up Paddle multiplient les sensations de glisse. Pour que la pratique reste un plaisir, des cours, des stages, des sorties sont proposés par les clubs installés sur le sable ou les quais.
Au-delà du front de mer, le décor change. Depuis près de 150 ans et l’arrivée du chemin de fer à la Baule, des villas se cachent dans la pinède. Elles sont toujours le rendez-vous de grandes retrouvailles estivales. Leurs pignons travaillés, leurs bow-windows et leurs frises de mosaïque retracent différentes époques du style balnéaire. Une balade à l’ombre des pins ou un circuit guidé à Pornichet, de Ker Souveraine aux Farfadets, révèle leurs charmes et leur histoire.
A toute heure, la détente s’exprime avec élégance. Cela se voit dans les galops matinaux des chevaux, aux terrasses des restaurants de plage, dans les séances de thalasso ou en soirée au casino. Cela se savoure également sous les halles de Pornichet ou au marché de la Baule, comme en s’arrêtant chez Manuel pour goûter ses célèbres Niniches. Un peu plus canaille, l’apéritif se partage debout au Bidule, avant de rejoindre une table réputée.
Il était une fois une Baie de la Baule sans éclat, envahie de dunes humides. Heureusement, dès 1849, un armateur nantais a eu l’idée de planter des pins afin de stabiliser les sols. Les villas ont profité de la pinède : la station balnéaire de la Baule était lancée !
Office de tourisme de la Baule