À la découverte du patrimoine - Guerlesquin

à Guerlesquin
0.8 km
  • Aux limites du Trégor, du Léon et de la Cornouaille, sur le flanc nord-est des Monts d’Arrée, Even Gwen aurait édifié au XIe siècle, en bordure de la voie romaine allant de Carhaix (Vorgium) au port de Toul an Hery, une motte castrale au pied de laquelle est née l’agglomération de Guerlesquin.
    Cette position au carrefour d’axes de communication principaux permet un développement rapide des marchés locaux au Moyen Âge.
    En 1434, l’attribution du droit des poids et balances, par le duc Jean V...
    Aux limites du Trégor, du Léon et de la Cornouaille, sur le flanc nord-est des Monts d’Arrée, Even Gwen aurait édifié au XIe siècle, en bordure de la voie romaine allant de Carhaix (Vorgium) au port de Toul an Hery, une motte castrale au pied de laquelle est née l’agglomération de Guerlesquin.
    Cette position au carrefour d’axes de communication principaux permet un développement rapide des marchés locaux au Moyen Âge.
    En 1434, l’attribution du droit des poids et balances, par le duc Jean V de Bretagne, confère à la bourgade le titre de ville et favorise son essor commercial.
    Autour de la ville-marché, la noblesse locale édifie des manoirs et des maisons nobles qui témoignent aujourd’hui de la richesse du passé de la cité. À côté de ces habitations, la bourgeoisie marchande se fait construire de belles demeures dont les façades rivalisent de fierté avec les résidences des premiers. Séparant les logis, des portes cochères conduisent aux arrière-cours, aux jardins, aux dépendances où habitaient la domesticité et aux lieux d’exercice des métiers : forges, tanneries, etc.
    La seigneurie locale a marqué de son empreinte le paysage urbain par une organisation rationnelle des places de marché et par la construction d’édifices de prestiges parfaitement alignés : l’église, les halles et la prison.
    Au XIXe siècle, outre le marché hebdomadaire du lundi, Guerlesquin compte vingt-six foires annuelles, se classant aux premiers rangs des places de marchés de la région. Si dans l’entre-deux-guerres la vitalité commerciale a faibli, la reprise d’un marché aux bestiaux à la fin des années 1960 et surtout la création, innovation nationale, d’un marché aux enchères électroniques aux bovins en 1972, l’a relancée.
    Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, la pierre et la construction ont apporté d’autres lettres de noblesse à la cité. Des carriers et tailleurs de pierre extrayaient et façonnaient dans les faubourgs un granit blond réputé au loin pour sa finesse, tandis que l’homogénéité architecturale de la ville garantissait le savoir-construire des bâtisseurs du cru.
    Enfin, depuis plus de quarante ans, conscients et fiers de la richesse de leur patrimoine, les Guerlesquinais ont engagé une politique passionnée de sa conservation et de sa valorisation, liant à ces atouts de l’histoire, une programmation artistique, culturelle et festive très attrayante.

    Les Petites Cités de Caractère® valorisent le patrimoine, accueillent du public et proposent des animations locales. Tout au long de l’année, prenez le temps de pousser leurs portes, de les visiter et d’y apprécier un certain art de vivre. Découvrez-les sur https://www.tourismebretagne.com/pcc


    Les Petites Cités de Caractère® valorisent le patrimoine, accueillent du public et proposent des animations locales. Tout au long de l’année, prenez le temps de pousser leurs portes, de les visiter et d’y apprécier un certain art de vivre. Découvrez-les sur https://www.tourismebretagne.com/pcc
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