À la découverte du patrimoine - Quintin

à Quintin
4.7 km
Pédestre
1h 35min
Moyen
  • L’occupation du site de Quintin est très ancienne ; elle remonte au Néolithique comme l’attestent plusieurs menhirs, témoins de la présence humaine. À l’époque gallo-romaine, un camp romain se serait installé à proximité de Quintin, carrefour de grandes voies de communication allant de Carhaix à Alet (Saint-Servan) et de Nantes à Saint-Pol-de-Léon. C’est cependant au XIIIe siècle qu’est née la seigneurie de Quintin, une des neuf baronnies de Bretagne, du partage du comté de Penthièvre au...
    L’occupation du site de Quintin est très ancienne ; elle remonte au Néolithique comme l’attestent plusieurs menhirs, témoins de la présence humaine. À l’époque gallo-romaine, un camp romain se serait installé à proximité de Quintin, carrefour de grandes voies de communication allant de Carhaix à Alet (Saint-Servan) et de Nantes à Saint-Pol-de-Léon. C’est cependant au XIIIe siècle qu’est née la seigneurie de Quintin, une des neuf baronnies de Bretagne, du partage du comté de Penthièvre au profit de Geoffroy Boterel. Un premier château et une enceinte fortifiée sont construits en 1202 et affirment l’identité de la cité.
    Durant les XVe et XVIe siècles, Quintin subit une succession de sièges, notamment durant les guerres de la Ligue. Pendant ces conflits, les murailles et le château sont démantelés à plusieurs reprises.
    En 1643, le comte de Quintin, Maurice Gouyon de la Moussaye, huguenot, entreprend de construire un nouveau château alors qualifié de «forteresse pour une religion protestante réformée» ; mais ce projet colossal reste inachevé.
    Au XVIIIe siècle, un nouveau château de style classique est construit au nord en réadaptant d’anciens communs.
    Cette époque est également marquée par le développement économique et la renommée de la cité. Elle devient un centre commercial important, avec quatre foires annuelles et un marché hebdomadaire. L’activité artisanale tient une place essentielle avec trois principaux corps de métiers : forgeron, tanneur et tisserand. Ils participent à la renommée de Quintin avec le tissage des toiles «bretagnes» en lin, réputées jusqu’en Amérique du Sud pour leur finesse et leur blancheur.
    Cette période de prospérité est à l’origine de la construction de plusieurs hôtels particuliers érigés par de riches négociants. Cependant, le blocus continental, qui interdit aux bateaux britanniques tout contact avec les ports de cette partie de l’Europe, l’avènement du coton et l’absence de mécanisation, entraînent la ruine de cette industrie qui disparaît peu à peu au cours du XIXe siècle.
    Aujourd’hui, à travers sa politique patrimoniale, Quintin fait revivre son histoire, notamment durant la Fête des Tisserands, qui, chaque année depuis plus de vingt-cinq ans, rassemble plus de huit mille visiteurs venant célébrer le riche passé toilier de la cité.

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