
La jeunesse celte
Chaque année c’est pareil ! Depuis 1971, pas un mois d’août ne s’écoule sans que ce festival ne s’achève en bagad général. Quand il ne s’agit pas de ces alertes à la bombarde répétées… Et pourtant, personne ne s’en plaint, bien au contraire. Plus de 900 000 convaincus ont systématiquement le déclic celtique. Un tic les conduisant à suivre la Grande Parade des Nations Celtes, à vivre la Nuit Interceltique du Stade du Moustoir ou celles du port de pêche. Même s’il ne pleut pas, les pibrochs (cornemuses écossaises) sont immanquablement de sortie et les gaïtas (cornemuses espagnoles) emplissent l’atmosphère de gaieté. Environ 300 spectacles et 4 500 artistes à l’affiche… Les touristes apprécient cette touche exotique tandis que les Lorientais s’investissent pleinement dans ce sommet de culture celtique. « Je joue du biniou jusqu’à ce que ces accords ne m’usent, dites-vous ? » À cinquante ans passés, le Festival de Lorient est poivré celte, mais toujours jeune dans la fête.