Les côtes bretonnes présentent la plus grande concentration de phares au monde, avec un record dans le Finistère. De l’île Vierge au phare du Stiff, en passant par la Pointe Saint-Mathieu ou par le phare du Petit Minou, grimpez au sommet de ces sentinelles de la mer et profitez de panoramas à perte de vue !
1. Un géant de granit
Phare de l’île vierge
365 marches, pas une de moins ! A Plouguerneau, le sommet du phare de l’île Vierge se gagne après une belle grimpette, par un escalier en spirale ceint de murs opaline. C’est non seulement le plus haut d’Europe mais du monde. L’effort en vaut la lanterne à éclat blanc de ce géant en granit de Kersanton, aujourd’hui automatisé : à 82,5 m, la vue est grandiose sur le pays des Abers. Le plus : séjourner dans l’écogîte du phare de l’île Vierge, la maison des gardiens au pied du petit phare. Depuis sa coupole vitrée, vous serez aux avant-postes pour observer l’environnement marin de jour comme de nuit. Magique !
Ouvert d’avril à octobre



2. Sentinelle du bout du monde
Phare de Saint-Mathieu
Cap à l’ouest, toute ! Un décor anachronique vous attend sur la pointe de Saint-Mathieu, à Plougonvelin. Ici, le phare de Saint-Mathieu émerge des ruines d’une ancienne abbaye. En haut des 163 marches, un guide conte l’histoire et le rôle de cet élégant édifice, bâti en 1835. Sa lanterne indique aux marins le chemin du goulet de Brest. Pas une mince affaire les jours de tempête. Par temps calme, le panorama, de la Pointe du Raz à l’île d’Ouessant, est tout aussi spectaculaire !
Ouvert toute l’année
Cliquez. Inspirez. Partez…
Recevez la newsletter Bretagne !
Pour un condensé du top de la Bretagne chaque mois par mail, c’est par ici.
3. Gardien du Four
Phare de Trézien
Un détail fait sa différence : c’est de l’intérieur des terres, à Plouarzel, que le Phare de Trézien guide les bateaux à travers le chenal du Four. L’édifice, en granit de l’Aber-Ildut et de Lampaul-Plouarzel, se dresse à 500 m du rivage – non loin de la pointe du Corsen, au pied de laquelle se mêlent les eaux de la Manche et de l’Atlantique. 182 marches vous mèneront, à 37,2 m de haut, jusqu’à son chemin de ronde en encorbellement. Au loin, l’archipel de Molène et Ouessant dévoile ses contours. Et si vous avez le goût de l’aventure, amusez-vous à percer l’énigme du circuit de géocaching « Iroise Bretagne ».
Ouvert d’avril à septembre




4. Le veilleur de la rade de Brest
Le phare du Petit Minou
Posté à l’entrée de la rade de Brest depuis le milieu du 19e siècle, ses 26 m de hauteur, en pierres de taille, se dresse en avancée sur la mer, au bout d’une sinueuse jetée. Un emplacement unique pour sécuriser l’entrée du goulet, ce bras de mer qui relie la baie à l’océan Atlantique. Face à vous, la presqu’île de Crozon et Camaret-sur-mer, plus à l’ouest la pointe Saint-Mathieu et son incontournable phare. Pour le rejoindre, suivez le sentier côtier, le mythique GR®34. Si vous avez le pied marin, embarquez à bord du « Grand bleu » et découvrez le Petit Minou depuis la mer. Un must !
Ouvert en juillet et en août
5. Complètement à l’ouest
Le phare de Kermorvan
Solidement campé sur un éperon rocheux, tout au bout de la longue presqu’île de Kermorvan, sa robuste silhouette carrée inspire confiance. Entièrement automatisé, il guide les navires dans le chenal du Four. Pour le rejoindre, longez le fort de l’ilette avant de franchir le pont qui le relie à la côte. Votre récompense ? Une splendide vue sur le port du Conquet côté ria et à l’ouest, la houleuse mer d’Iroise.
Ouvert tous les jours en juillet, en août et les week-ends en septembre


6. Le doyen
Phare du Stiff
Son dessin est signé Vauban. Deux tours, l’une portant sa lanterne, l’autre les escaliers, forment le phare du Stiff, sur l’île d’Ouessant. En fonction depuis 1700, c’est le plus ancien phare breton encore en activité. Perché sur sa falaise, dominant les flots à 90 m, le Stiff s’est récemment offert une cure de jouvence et « pète le feu » sur la mer d’Iroise. Son histoire est retracée dans un passionnant parcours muséographique. Ne ratez pas non plus, dans les maisons de gardien, les expositions du Conservatoire de l’abeille noire bretonne. Une autre sentinelle d’Ouessant !
Ouvert d’avril à septembre
7. Un musée éclairant
Phares et balises
Complexe, la signalisation maritime ? Rien de tel que la visite du musée des Phares et Balises d’Ouessant pour vous éclairer. Il abrite l’optique géante du phare du Créac’h, au pied duquel il est installé, entre autres lanternes à charbon, lentilles de Fresnel, lampes à arc électriques… 800 objets remontent ainsi trois siècles d’évolutions techniques. Maquettes, photos, vidéos plongent, elles, dans les travaux de construction de certaines sentinelles mythiques, la vie de leurs gardiens. Des témoignages qui forcent le respect.
Ouvert d’avril à août 2022
